Réunion du 31 MARS 2016  de la Commission Cadre de vie et développement durable –  Mobilité  et transports – avec Pierre Japhet, adjoint au Maire du 11e arrondissement

Pierre Japhet présente la feuille de route de Christophe Nadjowski et détaille la feuille de mission élaborée, après échanges, par François Vauglin dans le 11^e arrondissement.

4 zones de rencontres seront créées dans le quartier

Après en avoir rappelé le principe, M. JAPHET a signalé plusieurs projets de zones de rencontre dans le quartier : rue de Vaucouleurs, rue du Moulin-Joly, rue des 3 bornes et la rue Jules Vernes. M. Japhet convient que ces zones sont déjà apaisées et il souhaiterait d’ailleurs être plus ambitieux.

La Commission Cadre de vie insiste pour sa part sur la nécessité d’informer les riverains et les usagers du basculement en zone de rencontre. Le cas d’une partie d’une partie de la rue du Faubourg du Temple est cité comme contre-exemple de ce point de vue. La Commission observe également que s’agissant du boulevard de la Villette que les piétons n’ont toujours pas intégré que la voie vélo se situe sur le trottoir.

S’agissant de la réduction de la vitesse, qui fait partie des objectifs de la municipalité,  la Commission rappelle l’existence d’une étude de l’ADEME qui relativise l’impact d’une baisse de la vitesse sur la pollution. Selon M. JAPHET, on ne peut exclure que cela dépende également du véhicule et notamment de son âge, les technologies évoluant.

M. JAPHET précise les objectifs du code de la rue. Un plan de communication est envisagé avec par exemple des « arroches » pour signaler aux propriétaires de deux-roues que leur stationnement est gênant. Sa mise en œuvre suppose que des moyens de communication soient dégagés.

L’élargissement du périmètre de l’opération Paris Respire compromis

L’opération Paris Respire a été un succès l’an dernier. La marie du XIe souhaiterait élargir le périmètre rue de la Roquette à tout le pâté de maison. La situation des effectifs de la préfecture de police, dans un contexte post-attentats, pourrait hypothéquer ce projet.

La Commission signale des difficultés sur les lignes de BUS 46 et 96

En ce qui concerne la refonte du  plan  quadriennal  de  renforcement  de l’offre de bus en Île-de-France, M. JAPHET  indique  qu’une concertation est bien prévue , mais que le dossier a pris du retard. Il se montre très prudent sur l’ampleur des moyens qui pourront être dégagés. Le quartier est concerné concernant la future ligne de bus 71 qui aurait vocation à emprunter le boulevard de Belleville.

La Commission signale le cas de la ligne de Bus 96 dont la lenteur sur le tronçon situé dans le 11^e arrondissement suscite des plaintes à répétition, ainsi que l’inconfort de son réaménagement. S’agissant de la ligne de Bus 46, pris d’assaut notamment le weekend, se pose la question d’un renforcement de sa fréquence.

M. JAPHET invite à faire le départ entre les horaires prévu et leur application effective.

La Commission suivra ce sujet.

Aménagements cyclables, des améliorations à prévoir

S’agissant des places de stationnement pour les 2 roues et vélos. M. Japhet  informe que le bilan 2015 n’est pas satisfaisant pour des raisons techniques tenant notamment à la présence d’amiante mais que l’objectif de doublement du nombre de places d’ici la fin de la mandature est maintenu. La localisation des emplacements  à Belleville Saint-Maur est ici.

Dans le cadre du plan Velo, le boulevard Voltaire bénéficiera des aménagements prévus  (6km), l’avenue de la République et l’avenue Parmentier, également sous réserve de la disponibilité budgétaire ; le Faubourg Saint-Antoine, en cohérence avec le réaménagement de la Place de la Bastille.

Dans le cadre du budget participatif voté l’an dernier, l’avenue Philippe Auguste, la rue de la Roquette, ainsi que l’avenue Ledru-Rollin devraient également connaître des aménagements favorables aux cyclistes.

3 projets déposés dans le cadre du budget participatif 2016 concernent le rues Oberkampf, Saint-Maur et le Boulevard de Belleville

M. JAPHET précise que la création d’une bande vélo en contresens est exclue sur la rue Oberkampf. En revanche, à ce stade rien ne parait s’opposer à la création d’une pise protégée.

S’agissant de la rue Oberkampf, la Commission appelle l’attention de M. JAPHET sur l’existence de sorties de garage. Une voie Velo protégée constituerait un réel problème pour les riverains. Elle  reconnaît toutefois l’existence d’un besoin exprimé par les habitants des XXe et XIe.

En ce qui concerne la rue Saint-Maur, il peut y avoir débat sur l’utilité d’une mise en site propre de l’actuelle voie vélo.

La Commission appelle l’attention de la Mairie sur la situation de la voie vélo du Boulevard de Belleville qui est impraticable, pas seulement les jours de marché. Elle rappelle que les habitants avaient, dès sa création, appelé l’attention des élus sur l’incompatibilité d’une voie vélo sur le Boulevard de Belleville côté trottoir 11^e avec une activité commerciale sur la même rive. Des difficultés sont également rencontrées par les cyclistes sur la rue Jean-Pierre Timbaud.

La Commission rappelle également que le projet de réaménagement du Boulevard de Belleville figurait au programme de François Vauglin sur lequel il a été élu. Elle juge inadmissible de demander à nouveau aux habitants de revoter pour ce projet dans le cadre du Budget participatif. Elle observe qu’il n’a pas été demandé aux habitants de Bastille et Nation de devoir revoter pour leur réaménagement dans le cadre du Budget participatif.

Points divers :

M. JAPHET signale l’existence de système d’auto-partage qui permet de partager des véhicules hybrides et de les restituer au point de départ sur le modèle des loueurs habituels.

S’agissant du réaménagement des places de la Nation  et de la Bastille, un consensus se dégage sur la nécessité d’y favoriser la place du Pétion.

Les dates de la concertation sur le plan Piéton seront transmises à la Commission.

Une très vive inquiétude et une incompréhension se manifeste enfin concernant les locaux commerciaux Bichat-Temple dont les loyers demandés par le bailleur social sont incompatibles avec le développement de commerces adaptés aux besoins des habitants.